PAVILLON DES GALERIES LAFAYETTE

Figure emblématique des grands magasins de Paris, les Galeries Lafayette se parent d’un rooftop. Cette nouvelle terrasse de 1700 m² a ouvert ses portes à l'été 2020 pour offrir une vue imprenable sur la capitale française. Soucieuse de proposer un lieu de qualité et de confort à l'ensemble de ses clients, l'enseigne a laissé le soin à Franklin Azzi de concevoir ce nouvel espace incontournable de la capitale française.

Ce projet s’inscrit dans le prolongement de la requalification de la toiture-terrasse du grand magasin, réalisée par l’agence Franklin Azzi en 2019.

Pour ce lieu ouvert à 360°sur le paysage parisien, l’architecte a imaginé une structure ultra-légère en acier, démontable et amovible selon les besoins et les saisons. Celle-ci abrite le restaurant Tortuga, nom choisi par son chef Julien Sebbag en référence à une île des Caraïbes. Prouesse d’ingénierie, ce pavillon à la construction inédite, conçue comme une abstraction, s’efface pour servir de cadre d’un côté au panorama urbain, de l’autre à son décor intérieur pensé par Franklin Azzi comme une expérience sensorielle immersive.

De concert avec Guillaume Houzé, l’architecte a invité l’ornemaniste Pierre Marie pour une intervention artistique globale en dialogue direct avec l’espace. Cette collaboration s’inscrit dans la grande tradition des arts décoratifs et renoue avec l’esprit d’innovation des grands magasins nés de la réunion d’ingénieurs, d’architectes et d’artistes de leur temps.

Le minimalisme architectural du pavillon de Franklin Azzi s’affirme en contraste avec les deux tentures monumentales signées Pierre Marie. L’artiste-décorateur y déploie un décor opulent inspiré par la richesse de la flore sous-marine. Les algues et les coraux de ses fresques textiles sont autant de motifs, de couleurs et de matières qui épousent l'épure de la construction dans un jeu entre opacité et transparence.

L’architecte Franklin Azzi et l’ornemaniste Pierre Marie ont réuni la force de leurs écritures dans un pavillon contemporain, dont la structure minimale en acier sert d'écrin à un décor fantasmagorique, pour un dialogue inédit entre art et architecture.