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Caractéristique de l’architecture rationnelle et fonctionnaliste des années 70, cet immeuble de bureaux signé de l’architecte Michel Herbert, se démarque en tous points du style haussmannien, notamment par ses façades en verre et sa géométrie angulaire.
Bien qu’il ne soit pas classé, l’édifice est "remarqué" par les services de l’inventaire des monuments historiques.
D'après des analyses faites par l'agence, le squelette béton est en excellent état, induisant des économies très conséquentes de matière et de temps. En revanche, les façades existantes sont une simple peau; bien que la qualité thermique ne corresponde plus aux standards actuels, cette trame signe l’identité du bâtiment et offre des dimensions de cloisonnement satisfaisant les critères contemporains en matière de bureaux.
La décision est donc prise de la conserver à condition d’en optimiser l’usage et de remplir les critères environnementaux en vigueur. Respectant la modénature du bâti, l’agence adapte la nature des vitrages sans toucher à la structure du bâtiment pour atteindre des objectifs thermiques équivalents au label anglo‑saxon BREEAM. Par ailleurs, le traitement en redents de l’angle du boulevard Raspail et de la rue Vavin déploie un linéaire de façades nettement plus grand qu’un alignement courant, tout en offrant une épaisseur de bâtiment propice à l’apport d’éclairement naturel.
Alors qu’aujourd’hui la réglementation urbaine interdit ce type de plan‑masse pour des raisons d’alignement, l'agence y voit au contraire l'opportunité d’un parvis généreux et le rythme du bâtiment offre à chaque bureau un ouvrant de confort opaque et deux baies vitrées.